Voilà un an que le Rassemblement des Ecologistes pour le Vivant (REV) a été créé. Il compte à ce jour près de 5000 adhérents. C’est un bon début, mais ce n’est pour nous qu’un début.
Notre objectif est de doubler, tripler, décupler ce nombre dans les mois et les années qui viennent.
Lancer un nouveau parti politique, sans le moindre moyen financier, sans s’appuyer sur une structure déjà existante, qui plus est en portant un programme en rupture avec tout ce qui a été proposé jusqu’ici, relève du pari impossible. Pourtant, l’enthousiasme suscité par l’apparition du REV et les sollicitations quotidiennes que nous recevons attestent que l’idée était juste et que l’effort doit être plus que jamais poursuivi.
Evidemment, en un an, nous avons fait trop peu. D’une part parce que tous les membres actifs sont bénévoles, et d’autre part parce que, partant de rien, nous avons mis en place une organisation provisoire qui n’a pas été aussi efficace que nous l’aurions souhaité. Et puis, et c’est la vie des organisations, parce que certains ont eu finalement moins de temps à consacrer à ce pari qu’ils l’avaient envisagé, tandis que d’autres se sont logiquement découragés de la lenteur des choses. Peut-on leur en vouloir ? Il faut de la patience, de l’abnégation et beaucoup de temps pour supporter les aléas liés à un projet tel que le REV.
Nous n’avons pas été assez visibles à l’extérieur, trop peu réactifs sur les actualités qui nous concernent. Il ne faut en vouloir en personne : beaucoup d’énergie a été déployée, par de nombreux adhérents actifs, nous devons simplement apprendre à mieux la canaliser et l’organiser. Nous devons aussi encore apprendre à nous connaître : beaucoup d’entre vous ont fait part de leur désir de s’investir sans que nous ayons pu répondre à leur proposition généreuse.
Toutes ces difficultés liées à la création d’un nouveau parti ne doivent pas nous décourager. Au contraire, le bilan de cette première année doit nous pousser à l’optimisme. 5000 membres, c’est par exemple déjà autant ou plus que beaucoup de formations connues. Surtout, nous avons pu identifier ces derniers mois les blocages et les manquements qui ont freiné notre développement, et nous sommes en train de travailler à une réorganisation complète du parti.
Nous ne sommes par ailleurs pas restés les bras croisés. Il faut par exemple saluer le travail des équipes qui représentent le REV dans de nombreuses manifestations depuis un an, sur des stands d’information, et qui ont lancé l’offre de produits estampillés REV, ce qui permet de créer de la visibilité ainsi que du financement. Et surtout, nous travaillons depuis la rentrée à un objectif affiché depuis notre création : notre présence aux élections européennes.
Pour des raisons financières, il est rapidement apparu difficile pour nous de partir absolument seuls à cette élection qui requiert la mobilisation de plusieurs centaines de milliers d’euros, dont le remboursement dépend du résultat électoral. Vous l’avez compris : les fonds commencent à rentrer dans nos caisses, grâce à vos cotisations ou dons, mais notre trésorerie est encore évidemment modeste. Parallèlement à ces difficultés financières, nous avons été contactés par des formations souhaitant travailler avec nous en raison d’une vision commune de l’écologie.
Depuis septembre, le REV oeuvre donc à la constitution d’une liste de défense du vivant pour les Européennes, qui associe quelques partis mais aussi et surtout les acteurs de terrain de cette défense du vivant, à savoir les associations qui luttent pour la faune et la flore.
Nous avons rencontré beaucoup de monde depuis des mois, et certains d’entre nous passent des journées entières chaque semaine pour tenter de rendre possible cette liste aux Européennes. La politique est aussi un art compliqué : nous avons par exemple passé de très nombreuses heures à discuter avec un partenaire avec lequel l’accord semblait scellé pour finalement nous rendre compte il y a quelques heures que l’union est impossible. Les discussions avec le Parti Animaliste, qui se sont étalées sur deux mois, se sont elles aussi pour l’instant conclues par un échec, le PA ne souhaitant pas rejoindre la coalition que nous organisons. Peut-être changera-t-il d’avis, il est encore temps, mais nous n’en sommes pas là pour l’instant.
Nous vous tiendrons informés dans les jours qui viennent de l’évolution des choses. Soyez certains que nous travaillons dans l’unique intérêt du REV et de la défense du vivant sous toutes ces formes, tel que nous nous y sommes engagés lors de notre première réunion publique.
Sachez également que nous organiserons très bientôt un congrès pour relancer le REV autour d’une nouvelle organisation. Tous les adhérents seront consultés pour valider cette nouvelle organisation autour d’un nouveau bureau. Au bout d’un an d’existence, il s’agit d’une nécessité démocratique élémentaire.A très bientôt donc, et merci à toutes et tous pour votre soutien et votre mobilisation.
Plus que jamais, je suis certain que l’écologie portée par le REV est la seule qui réponde aux urgences politique, environnementale et humanitaire du XXIème siècle. Et que nous avons tous le devoir d’y mettre toute notre âme.
Amitiés antispécistes
Aymeric Caron, co-président et fondateur du REV.
Bonjour,
En l’absence de la liste REV aux élections européennes, votre mouvement s’allie t-il à une autre liste ou proposez-vous une consigne de vote ? Merci par avance
La reconnaissance prend du temps mais les bases sont là! Le programme est clairement défini et correspond parfaitement aux enjeux pour la sauvegarde de notre planète, aucun autre partie ne propose ces actions evidentes ! Il me semble dommage que le rapprochement avec le parti animalist soit au point mort, leurs idées sont bonnes mais trop restrictives, centrées sur le bien etre animal et c’est tres bien, mais rien du point de vue economique, social, fiscal etc… sujets sur lesquels REV s’est clairement positionné ! Bravo !
Ce message est assez énigmatique. Avec qui le REV compte il se présenter aux élections européennes ? Je ne voyais que le parti animaliste qui partage l’idéal antispéciste. J’aimerais bien savoir avec qui ça va se faire du coup. La France insoumise aurait pu accueillir des défenseurs des animaux mais leur liste est déjà validée et publique (avec d’ailleurs une membre de L214 Carole Mare et un lanceur d’alerte qui a travaillé en abattoir Mauricio Garcia Pereira). Les autres mouvements politiques me semblent trop éloignés de nos idées. J’attend avec impatience d’en savoir plus. J’aime beaucoup Aymeric Caron mais je suis assez déçu de ses passages médiatiques dans le sens ou il ne mentionne jamais le nom du parti. C’est pourtant de cette manière qu’il se fera connaitre auprès du grand public. Faut pas compter sur les sondages qui ne mentionnent pas les partis antispécistes.
Le Vivant compte sur le R.E.V, je vous souhaité toute la force pour continuer d’exister toujours plus grand et toujours plus fort, je sais que nous y arriverons tous ensemble.
fervente admiratrice d’Aymeric Caron je soutiens cette belle idée ambitieuse mais à la hauteur des enjeux actuels et d’une demande qui se répand de donner des droits à nos frères les animaux – solidaire avec vous !
Les débuts sont souvent difficiles pour les ong qui n’ont pas pour but de faire de l’argent mais pour but de faire prendre conscience et surtout de faire, enfin, réagir et voter les gens avec un vote UTILE à l’avenir de la planète, de la biodiversité, de notre air, avant qu’il ne soit trop tard… je ne peux que vous souhaiter bon courage, constante et force pour la suite. Tant que vous existerez, l’espoir d’un monde meilleur et d’un monde politique enfin réactif et sensible pourra peut-être naître !.