1

L’espèce humaine se distingue des autres espèces animales par deux aspects :

  1. son sens moral est plus développé, au point d’avoir fait de la moralité le ciment de ses sociétés.
  2. elle a aujourd’hui le droit de vie et de mort sur tout le vivant.

Ces deux spécificités confèrent aux humains le devoir de se poser en tuteurs du vivant.

2

Nous nous engageons pour la protection du vivant sous toutes ses formes : humain, non humain, animal et végétal.

Toute vie qui est née au monde et qui peut profiter d’elle-même doit être protégée. Une vie ne saura être éteinte qu’en cas d’absolue nécessité.

3

La vie de chaque animal ou de chaque végétal a une valeur en elle-même, car tout être vivant
a le droit de profiter de son existence.

4

Nous reconnaissons une hiérarchie dans les expressions du vivant. Nos obligations ne sont pas les mêmes à l’égard des animaux sensibles non humains et des végétaux.

5

Nous sommes antispécistes : nous réclamons une égalité de considération pour toutes les espèces animales sensibles.

L’antispécisme s’inscrit dans la continuité de tous les combats menés dans l’histoire en faveur des populations discriminées (lutte contre l’esclavage, lutte pour les droits civiques des afro-américains, pour les droits des femmes, pour les droits des homosexuels…). Nous sommes donc antiracistes et féministes.

6

Dans tous les domaines, nous privilégions la coopération à l’exploitation.

L’exploitation des femmes et des hommes dans le travail, l’exploitation des animaux non humains et l’exploitation des ressources naturelles doivent être supprimées dans les deux premiers cas et limitée dans le troisième.

7

L’espèce humaine, pour subsister et se développer, est obligée de prélever du vivant et d’impacter son environnement.

Notre existence génère donc une certaine quantité de destruction que nous appelons « empreinte négative sur le vivant ». Nous nous engageons à chercher et à mettre en place tous les moyens pour réduire au maximum cette empreinte négative.

8

La violence fait partie de la nature, mais le devoir de tout être humain est de la combattre et de l’atténuer.

Nous ne saurions, par nos comportements individuels et collectifs, ajouter de la violence à celle qui est inhérente aux processus vitaux de nombreuses espèces. Nous sommes ainsi partisans de la non-violence et la proclamons comme valeur pilier de notre engagement personnel et collectif.

9

Nous nous engageons à promouvoir une société de l’empathie, de la bienveillance, du partage et de la solidarité.